Comment ça marche

L'air est un fluide expansible et compressible (principe physique d'Archimède). En le chauffant, on diminue sa densité et il devient plus léger que l'air ambiant.
Ainsi, un ballon gonflé d'air chaud tend à s'élever dans le ciel. Il en est de même pour un ballon gonflé d'hydrogène ou d'hélium, en raison de la faible densité de ces gaz.

Il existe donc 2 types de ballons :

  • la montgolfière, gonflée à l'aide d'un ventilateur, à l'air ambiant que l'on chauffe ensuite au gaz propane
  • le ballon à gaz, gonflé à l'hydrogène ou à l'hélium

 Principe et historique de la Montgolfière (pdf)

Comment diriger une montgolfière ?

Son déplacement horizontal, ou translation, est toujours assuré par le vent que subit la montgolfière.

tandis que son déplacement vertical, ou ascension, est contrôlé par le pilote, qui doit tenir compte aussi des mouvements verticaux d'origine thermique ou dynamique au sein de la masse d'air.

Ainsi, plus le pilote chauffera l'air contenu dans l'enveloppe, grâce au gaz propane, et plus la montgolfière prendra de l'altitude. Au contraire, en refroidissant l'air contenu dans l'enveloppe, cela provoquera la descente progressive du ballon.

Le pilote dirigie donc son ascension ou sa stabilité en vol. En revanche, il subit les mouvements de translation liés au vent et ne peut en conséquence choisir sa direction. C'est la raison pour laquelle un pilote s'assurera toujours de la présence au sol d'au moins une personne, qui est donc désignée pour le suivre en voiture jusqu'à son aire d'atterrissage.

 

Météo : quelques règles de base

On comprend aisément que le vol en montgolfière se pratique dans des conditions d'air calme, c'est-à-dire en situation anticyclonique (absence de mouvements verticaux et vent faible compris entre 5 et 10 noeuds, soit entre 9 et 18 km/h environ maximum).

Du fait de la température de l'air ambiant, en été, le vol peut avoir lieu tôt le matin et en fin de journée, tandis qu'en hiveril peut s'effectuer à n'importe quel moment de la journée.
Les vols captifs exigent des conditions météorologiques encore plus drastiques puisqu'il doit y avoir absence totale de vent.

Pour garantir les meilleures conditions de vol, le pilote consulte les bulletins lmétéorologiques nationaux et régionaux, au préalable (les prévisions étant fiables à 48 heures au maximum).

 

Source PRIMAGAZ